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Histoire atypique d'une maison passive et durable des années 2020 .
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Béton cellulaire ou ossature bois ?

Béton cellulaire ou ossature bois ?

Un doute persiste toujours quand au choix des matériaux pour notre rénovation: 

Choisirons nous un béton cellulaire ou une ossature bois ? 

le béton cellulaire à beaucoup d'avantages :  

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- 7 fois + isolant que le parpaing (thermique et phonique) 

- il supporte une charge plus importante que les autres matériaux, jusqu'à 15 % de plus que le parpaing 

- réduirait (soi-disant) de moitié la consommation de chauffage 

- grande facilité de pose (40% plus rapide que le parpaing) 

- matériau prisé dans les pays nordiques, occupe 90% des maisons allemandes 

-L’hygrométrie est régulée car les parois sont ‘respirantes’ et laissent migrer la vapeur d’eau (d’où l’importance d’employer des enduits perméables à la vapeur d’eau, dit de type B )

Mais il a un gros inconvénient : 

- matériau friable ! les cambrioleurs peuvent rentrer dans la maison en sciant les murs ! 

Plusieurs études récentes montrent que, pour pérenniser leur investissement patrimonial, les Français recherchent pour leur maison des matériaux de construction de qualité, sains et respectueux de l’environnement.
Le béton cellulaire, champion du bâtiment durable, répond à cet objectif de Haute Qualité Environnementale et à la Réglementation thermique qui s’impose dans le cadre du « Grenelle de l’environnement » en matière de Bâtiment Basse Consommation d'Energie.
 
De toutes les solutions constructives, le monomur en béton cellulaire est l’une des plus performantes, économiques et confortables car, grâce aux micro-bulles d’air emprisonnées dans sa structure,  le béton cellulaire  est doté de performances thermiques très importantessans qu’il soit nécessaire d’apporter une isolation complémentaire.
 
Les murs en béton cellulaire étant isolants dans la masse et les joints minces limitant très fortement les déperditions par les ponts thermiques, on parle également de construction à isolation répartie dont l’inertie permet d’économiser voire de ne pas consommer d’énergie.
 
En effet, le béton cellulaire exploite le pouvoir isolant de l’air maintenu parfaitement immobile dans les cellules sphériques de petite taille qui sont réparties régulièrement dans la masse. Cette structure permet d’une part d’accumuler de l’énergie calorifique lors d’un apport de chaleur pour la restituer ensuite et d’autre part de limiter la vitesse à laquelle il se refroidit ou se réchauffe lors d’une variation de température au fil des jours et des nuits et au cours des saisons.
 
En hiver, la résistance thermique du béton cellulaire assure la même fonction qu'une isolation rapportée. En demi-saison le monomur emmagasine les apports gratuits de soleil pour les restituer lorsque le logement en a besoin (13h après dans le cas d’un mur de 30 cm). Des économies d'énergie sont alors réalisées. En été, l’isolation répartie élimine la plus grande partie des inconvénients liés à l’isolation rapportée qui conserve la chaleur à l’intérieur de l’habitation. Le monomur en béton cellulaire permet de conserver une température intérieure plus fraîche la journée en absorbant les calories qui seront évacuées la nuit par la ventilation nocturne.
 
De par sa structure homogène et isolante dans la masse tout en étant perméable à l’air, le monomur en béton cellulaire constitue un véritable régulateur thermique naturel. L’élimination des ponts thermiques évite le risque de condensation superficielle côté intérieur chauffé qui est dû à la pose souvent non jointive des éléments isolants rapportés autorisant une circulation d’air froid entre le mur et l’isolant.
 
Le béton cellulaire  offre un confort acoustiquethermique et sanitaire qui en fait lematériau idéal
tant pour la construction neuve qu'en rénovation.
 
Les points forts du béton cellulaire
 
Minéral et naturel
 
Les roches calcaires, l’argile, le sable siliceux, le gypse, l’infime quantité d’aluminium, l’eau, l’air utilisés pour la fabrication du béton cellulaire proviennent de la nature où ils sont présents en abondance.
 
Solide et fiable
 
Les techniques de fabrication hautement industrialisées -mises au point en 1927 après de longues années de recherches initiées en 1880- permettent la production d’un matériau fini aux dimensions précises et à faible retrait. La forme et la consistance du béton cellulaire étant stabilisées en autoclaves, ses propriétés physiques (isolation) et mécaniques (solidité) sont définitives. Elles ne dépendent plus que de son humidité relative (4% en masse à l’état d’équilibre) et sont conservées quelles que soient l’orientation de la pose des produits et les éventuelles découpes réalisées.
 
Les performances du béton cellulaire peuvent être adaptées à l’usage demandé en modifiant la quantité de matières premières et la composition (par exemple introduction de gypse). Pour les usages courants, la densité se situe entre 400 et 500 kg/m3.
 
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Favorable à l’environnement
 
Dans une démarche durable, les carrières de sable utilisées par les fabricants de béton cellulaire sont exploitées et réaménagées dans le respect de l’environnement. Aucun produit polluant n’est libéré ni dans l’air, ni dans l’eau, ni dans la terre. Pour éviter tout gaspillage des ressources, les matières premières, l’énergie et l’eau sont recyclées à chaque étape de la fabrication. L’eau entrant dans le processus de fabrication du béton cellulaire est presque entièrement utilisée en circuit fermé et il n’est pas nécessaire de la traiter.
 
La fabrication du béton cellulaire nécessite trois fois moins de matières premières que les autres matériaux de gros œuvre : 350 à 600 kg de minéraux sont nécessaires pour fabriquer 1m3 de béton cellulaire soit environ 100 kg pour un mur de 1m2 en 25 cm d’épaisseur.
 
L’énergie nécessaire à l’extraction des matières premières représente 60% de l’énergie totale utilisée pour la fabrication du béton cellulaire, 40 % étant nécessaire pour l’autoclavage qui est réalisé avec de la vapeur d’eau dont 90% sont réinjectés après utilisation dans le processus de fabrication.
Parmi les matériaux de gros œuvre, la consommation d’énergie de l’ordre de 250 kWh pour produire 1m3 de béton cellulaire se situe parmi les plus faibles.
    
Matériau sain, léger et performant
 
Le béton cellulaire est un matériau de construction aisé à mettre en œuvre. Il est léger car il est constitué de 80% d’air et de 20% de matière et est facile à manipuler du fait de ses poignées de transport et de ses dimensions précises. Ses hautes valeurs d'isolation diminuent sensiblement l'énergie consommée dans le bâti. C'est un matériau sans nocivité qui présente la radioactivité la plus faible de tous les matériaux de construction. Lors du processus de fabrication il est consommé plus de CO2 qu'il n'en est produit. Le béton cellulaire répond aux normes et certifications les plus pointues relatives à l’hygiène, la santé et la protection de l’environnement.
Normes et certifications
 
Les produits en béton cellulaire sont adaptés à la majorité des chantiers, de l’habitat individuel ou collectif aux bâtiments tertiaires ou industriels, qu’il s’agisse de constructions neuves ou de rénovations.
Les « blocs non armés » sont principalement destinés à la maçonnerie d’habitations individuelles ou de petits collectifs.

 Quant à la structure en bois c'est :

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- un rapport poids propre/performances mécaniques excellentes.

- une rapidité d'exécution

- une construction sèche

- possibilités de modifications ultérieures

- un respect de la nature.

- un coût maîtrisé -20 % en moyenne .

Le système "poteau-poutre"

C'est le système que l'on connaît le mieux en France. Il s'agit de monter une structure constituée de grosses poutres et de gros poteaux en bois massif ou lamellé-collé. A partir de là, il existe des techniques diverses qui permettent soit de fabriquer sur place soit de fabriquer en atelier pour monter ensuite. Les techniques poteau-poutre requièrent une réelle compétence de charpentier pour les mettre en oeuvre.

 

Les structures à ossatures fines

Mur à ossature boisLes montants sont plus fins, plus nombreux, plus rapprochés donc. C'est la technique la plus pratiquée aux Etats-Unis ou dans les pays scandinaves, où ces maisons sont couvertes à l'extérieur par un bardage de tuiles de bois ou de clins (planches). Les clins sont prévus pour s'emboîter entre eux, ce qui rend les murs parfaitement étanches.

On pose les contreventements à l'intérieur de l'ossature-bois, ce sont des montants transversaux qui maintiennent la structure pour éviter qu'elle vienne à s'incliner sous l'effet du vent ou du temps. Puis on remplit les murs entre les montants de bois, avec du béton de chanvre-chaux, de bottes de paille, ou tout autre matériau isolant. Et on finit par un enduit à l'intérieur et à l'extérieur, ou par un bardage en bois.

Comme parement, les panneaux de fibres de bois offrent un confort acoustique exceptionnel. Des panneaux en cellulose et gypse ont des performances excellentes, ce qui compense le fait que le bois n'est pas suffisamment lourds pour retenir les bruits extérieurs.

De part la spécifité du bois qui peut se rétracter, il convient enfin de n'utiliser que des matériaux compatibles à ce genre de construction. Le platre ou l'enduit, par exemple est proscrit du fait du risque de friabilité.

 

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